Je me suis souvent demandé comment cette idée avait pu naître en moi ; pourquoi m’obsédait-elle ainsi ? Quelle était l’origine de cette incongruité qui assiégeait ma conscience ?… Après avoir pas mal réfléchi à la question, j’ai trouvé la réponse, enfin, une partie de la réponse :
J’ai encore en mémoire une illustration d’une séance de guillotine ; c’était la révolution française, l’époque où l’on coupait la tête des nobles, des opposants , c’était l’époque où justice et injustice se mêlaient… Ce dessin je l’ai sans doute vu dans mon livre d’histoire de classe de troisième : je vois la guillotine, le bourreau qui attend en haut de l’échafaud, le panier en dessous pour récupérer les têtes et enfin le chien, couché le long d’un mur, semblant attendre sa pitance… De là à imaginer l’ histoire d’un chien mangeur de tête et d’un coupable innocent, il n’y a qu’un pas !
Ambert, l’impossible retour venait de voir le jour.
Bel article, je l’ai partagé avec mes amis.