J’avais le début avec la bavure de Marseille, les attentats passés seraient la source d’inspiration pour mon récit, restait à trouver la fin, elle viendrait le moment venu.
Je souhaitais décrire deux actions en deux lieux différents : je choisis Lyon ( tout y est, une gare importante La Part-Dieu et un grand espace commercial La Part-Dieu également) et Courchevel, station huppée de renommée mondiale avec ses hôtels pour milliardaires. J’avais dès lors le théâtre des actions. L’idée était simple : 4 individus arrivent à Nice, où ils ne sont pas inquiétés et se rendent à Lyon pour commettre un attentat. Mais alors Courchevel qu’est-ce qui se passe ? Un autre attentat, commit par qui ? Et comment, par quels moyens les terroristes arrivent-ils à Lyon depuis Nice ? Que relatent la presse, la télévision ?
Le pire je crois, est que durant la période d’écriture, d’autres attentats sont venus endeuillés notre pays ; et à chaque fois je m’arrêtais en me demandant pourquoi j’écrivais sur un sujet si dur si douloureux, et chaque fois après quelques semaines mon histoire reprenait son chemin.
Les intrigues se mélangent entre Courchevel, Lyon et le périple des terroristes ; et l’on sait que la fin sera horrible.
Quant à la lecture, si vous parcourez ce roman comme tout autre livre, de manière linéaire, de la première à la dernière page vous visualiserez toute l’atmosphère et les différents évènements qui s’entremêlent ; ou alors, voguez d’intrigue en intrigue, d’abord Lyon puis Courchevel puis les infos, ou bien l’inverse, à vous de choisir.
Where there is a will, there is a way.