Pourquoi
Le terrorisme est un mot qui fait peur, surtout chez nous en France ; et pour cause, cette peur permanente nous est inculquée dès notre plus jeune âge à l’école au travers des cours d’histoire où l’on nous parle plus de guerre de mort et d’horreur que de culture. Notre histoire de France nous est racontée en termes militaires et l’on se souvient plus des dates de victoire comme 1515 à Marignan, de la prise de la Bastille en 1789 ou l’horreur des camps de concentration durant la guerre 39-45 que de l’invention de l’imprimerie par Gutenberg en 1454 ou de l’arrivée de la « Nouvelle Vague » avec Godard, Truffaut, Chabrol et les autres à la fin des années 1950.
Origine
Le mardi 23 septembre 2014 un avion en provenance de Turquie se pose à Marseille avec à son bord 3 français fichés S (donc surveillés par la DGSI), ils ont été précédemment arrêtés par la police turque. A leur descente d’avion il n’y a personne pour les accueillir, la police qui aurait du les arrêter n’est pas là ! En fait, ils ont changés d’avion à leur départ d’Istanbul et au lieu d’arriver à l’aéroport d’Orly, comme prévu, ils arrivent à Marseille, mais l’information, semble-t-il, n’est pas parvenue aux autorités françaises à temps. Les 3 individus sont dans la nature.
Cette nouvelle est restée ancrée dans mon esprit, tiraillé entre incompétence et inquiétude. Après les attentats déjà nombreux visant la France et les français, comment admettre cette bavure ? L’idée de début de mon histoire était là.
Horrible Folie venait de voir le jour.
Ecriture : Roman sur le terrorisme
J’avais le début avec la bavure de Marseille, les attentats passés seraient la source d’inspiration pour mon récit, restait à trouver la fin, elle viendrait le moment venu.
Je souhaitais décrire deux actions en deux lieux différents : je choisis Lyon ( tout y est, une gare importante La Part-Dieu et un grand espace commercial La Part-Dieu également) et Courchevel, station huppée de renommée mondiale avec ses hôtels pour milliardaires. J’avais dès lors le théâtre des actions. L’idée était simple : 4 individus arrivent à Nice, où ils ne sont pas inquiétés et se rendent à Lyon pour commettre un attentat. Mais alors Courchevel qu’est-ce qui se passe ? Un autre attentat, commit par qui ? Et comment, par quels moyens les terroristes arrivent-ils à Lyon depuis Nice ? Que relatent la presse, la télévision ?
Le pire je crois, est que durant la période d’écriture, d’autres attentats sont venus endeuillés notre pays ; et à chaque fois je m’arrêtais en me demandant pourquoi j’écrivais sur un sujet si dur si douloureux, et chaque fois après quelques semaines mon histoire reprenait son chemin.
Les intrigues se mélangent entre Courchevel, Lyon et le périple des terroristes ; et l’on sait que la fin sera horrible.
Quant à la lecture, si vous parcourez ce roman comme tout autre livre, de manière linéaire, de la première à la dernière page vous visualiserez toute l’atmosphère et les différents évènements qui s’entremêlent ; ou alors, voguez d’intrigue en intrigue, d’abord Lyon puis Courchevel puis les infos, ou bien l’inverse, à vous de choisir.
La Couverture
Dès la naissance de l’idée d’écriture, je savais vouloir conclure par un dessin qui servirait d’illustration pour le futur livre. Lyon avec ses 2 tours et sa grande gare s’imposaient comme sujets majeurs.
Pour ce roman sur le terrorisme, la couverture est en noir, noir comme la mort ; le titre est en rouge, rouge sang, comme celui des victimes des attentats.
Where there is a will, there is a way.